SAVOIE: LA COMBE DE SAVOIE
MontmélianLA COMBE DE SAVOIE – Site 17
Montmélian
La citadelle de Montmélian, surplombait et protégeait le seul site où il fut possible de construire un pont sur l’Isère capricieuse et violente. Au Moyen‐âge, Montmélian fut souvent fréquentée par la cour des Savoie alors itinérante. Au XIIème siècle le comte de Savoie Amédée III (1103‐1148) en fit sa capitale. Une petite ville se développa. Pour des enjeux de succession, en 1142 son beau père le comte Guigue IV d’Albon (Viennois) puis en 1153 Guigue V, assiégèrent en vain la forteresse.
Paroisses et couvents émergèrent, tels celui des Dominicains (1318‐1336) et celui des Capucins (1599).
Son développement économique et administratif est associé au contrôle du pont et à son rôle de capitale de militaire de la Savoie du XIIIème au XVIIème siècles, environnée de châteaux et de maisons fortes. Ce verrou des Alpes très convoité, assiégé à de nombreuses reprises au gré de la Guerre de Cent Ans, des campagnes d’Italie er des Guerres de religion, fut définitivement rasé en 1706 sur ordre de Louis XIV.
Plusieurs facteurs, dont l’Isère, limiteront le développement du potentiel agricole et économique de Montmélian. Son endiguement dans la Combe de Savoie à partir de 1824 permettra de développer une activité agricole sur plusieurs milliers d’hectares.
L’église Notre‐Dame. Avec une partie du presbytère, elle est le seul témoignage bâti encore visible de l’ancien Couvent des Dominicains, fondé en 1318. Des travaux de rénovation (années 1990) ont permis de dégager la crypte, qui selon toute vraisemblance aurait été aménagée lors de la construction de l’église après un incendie survenu en 1331.
La chaire, en marbre polychrome, est unique en Savoie et Haute‐Savoie.