SAVOIE: La Haute Maurienne

Bonneval‐sur‐Arc
De la haute Maurienne, par Bessans et la vallée d’Avérole, les cheminements empruntent deux cols appartenant au Duché de Savoie, le col d’Arnès (3 010 m) et sa descente sur le val d’Alà, et le col de l'Autaret (3 072 m) vers le val de Viù. On rejoint Turin par les "Terres de Marguerite". Ce territoire, les vallées de Lanzo (Alà et Viù), régi par les Lois de Marguerite rédigées au milieu du XIVème siècle, est resté fidèle à la Maison de Savoie au XVIème siècle.
La Haute Maurienne – Site 03

Bonneval‐sur‐Arc (1 800 m)

L’architecture vernaculaire de ce village a été harmonieusement préservée au cours des siècles.
Eglise paroissiale de Notre‐Dame‐de‐l’Assomption.
En 1532, en raison de fortes masses de neige qui empêchaient les fidèles d’aller aux offices de l’église de Bessans, l’évêque de Saint‐Jean de Maurienne érigea Bonneval en paroisse indépendante. Un tableau votif de 1737, signé Geoffroy, artiste de Modane auteur de nombreux tableaux en Haute Maurienne, est maintenant conservé au Musée Savoisien de Chambéry. Il représente le Saint‐Suaire tenu par la Sainte Vierge, avec deux évêques à ses côtés. Dans sa partie inférieure, les âmes du Purgatoire dans les flammes prient pour leur salut et Saint Charles Borromée, archevêque de Milan.
De nombreuses chapelles et oratoires témoignent de la foi qui animait ces habitants, soumis à la rudesse du climat. Parmi les plus remarquables, la chapelle Notre‐Dame‐des ‐Grâces dans le village, la chapelle Sainte‐Marguerite à l’Écot, la plus ancienne (son abside est antérieure au XIème siècle et comporte une peinture murale représentant la Crucifixion dont l’origine n’a pu être déterminée), les chapelles Saint‐Clair, au barrage de l’Écot (même époque que Notre‐Dame‐de l’Assomption).

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Les chemins du « Saint-Suaire

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DES CHEMINS DU SAINT-SUAIRE AU PIÉMONT

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