SAVOIE: La Maurienne

Les Hurtières
De la haute Maurienne, par Bessans et la vallée d’Avérole, les cheminements empruntent deux cols appartenant au Duché de Savoie, le col d’Arnès (3 010 m) et sa descente sur le val d’Alà, et le col de l'Autaret (3 072 m) vers le val de Viù. On rejoint Turin par les "Terres de Marguerite". Ce territoire, les vallées de Lanzo (Alà et Viù), régi par les Lois de Marguerite rédigées au milieu du XIVème siècle, est resté fidèle à la Maison de Savoie au XVIème siècle.
La Maurienne – Site 13a

Les Hurtières

La Basse Maurienne a vu passer toutes les troupes qui, durant des siècles, ont dû franchir le Mont‐Cenis dans un sens ou dans l’autre. A l’entrée de la vallée, les armées trouvaient devant eux le verrou de Charbonnières dont les fortifications, établies dès le XIème siècle, furent le témoin de nombreux sièges, de François 1er en 1536 jusqu’aux Espagnols en 1743. Certains épisodes célèbres, restés dans la mémoire collective, relèvent plus de la légende que de l’histoire:
‐ lors de sa traversée des Alpes en 218 avant Jésus‐Christ, Hannibal, après avoir quitté la vallée de l’Isère en direction de La Rochette, aurait rejoint la Maurienne par le col du Cucheron (1240 m), qui relie la vallée des Huiles au plateau des Hurtières.
‐ ainsi les chansons de geste, dont une version de La Chanson de Roland écrite vers 1120, relate le « passage de Charlemagne en Val de Maurienne ». Il est alors mandé par un ange de remettre l’épée Durandal à un « Come Capitaine ». Cette version offre l’hypothèse d’attribuer aux Hurtières le fer et le forgeage de l’épée du héros.
Les mines de fer du village de Saint‐Georges‐des‐Hurtières ont rayonné sur toute la Savoie dès le XVIIIème siècle. Les paysans locaux, forts du droit coutumier qui les autorisait à rechercher les précieux filons, développaient leur propre exploitation. S’ouvre alors pour le village une époque où ‘fer’ et ‘savoir-faire’ ne font qu’un, participant à son essor. A partir de 1566, l’acier provenant des Hurtières porte la marque de l’éléphant. L’extraction du cuivre est tout aussi ancienne que celle du fer (73 tonnes de « rosette de cuivre » extraites en 1338). L’exploitation des mines cesse progressivement dès la fin du XIXème

Téléchargez la carte

Les chemins du « Saint-Suaire

VISITEZ LE SITE ITALIEN
DES CHEMINS DU SAINT-SUAIRE AU PIÉMONT

Click Here
Copy Protected by Chetan's WP-Copyprotect.