La Haute Maurienne – Site 06a

Termignon (1277 m)

Au moment du passage du St Suaire, le village se trouvait déjà sur la route des épices, entre Lyon et Milan par le Grand Mont-Cenis (2 081 m). De nombreux grossistes en gruyère assuraient l’approvisionnement en meules des deux côtés des Alpes. Termignon était alors qualifiée de “ mine de fromage “. Les nombreux péages favorisaient une contrebande très active.
Eglise Notre-Dame-de-l’Assomption.
Termignon est mentionné dès le XII^ème siècle. Très tôt il y eu une église à l’emplacement actuel, certainement avant l’an mil. Vers 1400, elle n’avait qu’une seule nef avec une abside semi-circulaire et un simple plafond en bois. Au XV^ème siècle, on construisit quatre chapelles adossées au mur de l’église et ouvrant sur la nef.
Des modifications importantes seront apportées aux XVII^ème et XVIII^ème siècles dont le clocher qui date de 1710. On remarquera les retables, la crucifixion et les peintures murales du vestibule datant de cette époque. Dans cette église était conservée une tapisserie représentant le Saint Suaire, attestée en 1939 par l’ethnologue Arnold Van Gennep. A côté de l’église, la chapelle Saint Roch, restaurée au XVIII^ème siècle, était située dans le cimetière des pestiférés.
Le monument au mort et sa statue “La pleureuse”
Ce monument aux morts pacifiste érigé après la seconde guerre mondiale est l’oeuvre de Luc Jaggi-Couvert, sculpteur genevois d’origine termignonnaise. Il rappelle la souffrance d’une épouse, d’une mère ou d’une soeur.