La Maurienne – Site 09

Saint‐Michel‐de‐Maurienne

Une position stratégique sur la route de l’Italie via le Mont‐Cenis
Depuis l’époque romaine, Saint‐Michel‐de‐Maurienne a occupé une position charnière au croisement de la route du Mont‐Cenis et des chemins reliant la Tarentaise, Valloire et le Galibier. L’intérêt stratégique de la ville amena les premiers Comtes de Savoie à y transférer au XII^ème siècle le siège de la châtellerie de Maurienne. Elle joua ainsi le rôle de centre administratif. Son château, dont il ne subsiste qu’une tour ronde, abritait une garnison.
Au milieu du XIX^ème siècle, la bourgade se développa grâce aux échanges facilités par la construction de la ligne de chemin de fer, puis par l’ouverture en 1871 du tunnel ferroviaire du Mont‐Cenis vers Suze.
De nombreuses industries, liées à l’exploitation de l’anthracite, du calcaire et de la « houille blanche » assurèrent la prospérité de la ville.
L’ « Espace Alu » retrace l’histoire de l’aluminium dans les Alpes.
Eglise paroissiale de l’Archange‐Saint‐Michel. Au dessus de l’autel, un tableau daté de 1668, attribué à Gabriel Dufour représente, en haut, le Saint‐Suaire soutenu par cinq personnages dont la Sainte Vierge, le Bienheureux Amédée IX de Savoie et le roi de France Saint Louis. En bas du tableau, d’autres personnages dont Saint François de Sales, Saint Antoine de Padoue, Saint Maurice et Saint Pierre sont en adoration.
Eglise Notre‐Dame‐de‐l’Assomption‐Beaune édifiée en 1518. Le retable du Rosaire en bois doré de 1727 présente un tableau attribué à Dufour.
Les Dufour peintres du baroque ont leur berceau familial à Saint‐Michel‐de‐Maurienne. Ils réalisèrent de 1627 à 1734 la majeure partie des peintures religieuses des églises et chapelles de Maurienne.